Les grands films flamands
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7 titles
- DirectorGérard De BoeEmile DegelinÀ travers canaux, trésors architecturaux et picturaux, ce film au regard à la fois ethnologique et mystique nous balade à travers Bruges en nous faisant sentir combien le passé y reste présent… Un des films les plus réussis de ces deux cinéastes flamands.
Photographie magnifique. Couleurs splendides. Presque de la peinture. Serait peut-être le premier film belge en couleurs ? En tout cas le premier aussi réussi à ma connaissance...
Vu la belle copie 35mm d'époque au Nova en janvier 2014.
10 - DirectorAndré DelvauxStarsSenne RouffaerBeata TyszkiewiczHector CamerlynckGovert Miereveld is a schoolteacher who has an unhealthy obsession with Fran, one of his students. On the day of Fran's graduation, Govert decides that he needs to tell her.10
- DirectorHarry KümelStarsDelphine SeyrigJohn KarlenDanielle OuimetWhile passing through a vacation resort, a newlywed couple encounters a mysterious, strikingly beautiful countess and her aide.gros 9
- DirectorJan DecorteStarsNadia BodaertHendrica De MeesterAnnie DeclerckPierre, a small municipal civil servant, leads a narrow life between his office and his shabby room in a characterless house of a Brussels neighborhood. One day, he murders a young woman, Jeanne. The next day, he goes back to work as if nothing had happened.Jeanne Dielman du pauvre, sommet du cinéma flamand.
Jan Decorte a joué l'inoubliable rôle du fils de Delphine Seyrig dans "Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles" (1975). Quelques mois plus tard, en tant que réalisateur, il reprend globalement le synopsis et la forme du chef-d'œuvre de Chantal Akerman, dans une version plus fauchée (16mm, noir et blanc, sans vedette.)
Le résultat vaut surtout par sa photographie blafarde du nord de Bruxelles (Laeken) de l'époque et une troublante séquence de toilette, par le personnage masculin principal, d'une jeune fille nue (et morte). Cet attachant exercice de style de débutant se révèle être un des sommets du cinéma flamand qui, habituellement, ne brille pas par sa qualité, excepté le jalon du cinéma belge d'André Delvaux "De Man die zijn haar kort liet knippen" (1965) et le surprenant film de vampires coloré "Les Lèvres rouges/Daughters of Darkness" de Harry Kümel (1971).
Pour l'anecdote, Jean-Marie Buchet ("Mireille dans la vie des autres" en 1979) a assuré le son et Roland Lethem ("Bande de cons !" en 1970, "Le vampire de la cinémathèque" en 1971) a monté le film.
"Pierre" a reçu le Prix de la presse au Festival du film belge de Namur en 1977 et a été sélectionné au Filmfestival d'Édimbourg. Jan Decorte abandonnera le cinéma après son second film (1978), une adaptation terne de "Hedda Gabler", pièce du norvégien Henrik Ibsen. Il a continué sa carrière principalement dans la mise en scène de théâtre.
9 - DirectorLili RademakersStarsLydia BillietTheu BoermansDirk CelisA factory worker is employed in the desolate, cold-storage cellars of a brewery. His spare time he devotes to collecting romantic images of wild flowers and sticking newspaper cuttings in an album, demonstrating a preference for more gruesome stories. Murders, rapes and acts of violence are the events which accompany his everyday existence and invest it with a tinge of color.Même si l'argument est situé à Alost, pas à Harelbeke comme le village natal de Jan Bucquoy, cette adaptation par Hugo Claus d'un roman de l'écrivain flamand Louis Paul Boon aurait pu également être titrée "La vie sexuelle des Belges", puisqu'il s'agit de pulsions sexuelles hors-couple chez des catholiques mariés.
La lumière de cette injustement sous-estimée production de Pierre Drouot ("L'étreinte", "Les lèvres rouges", etc.) est de grande qualité, la photographie précise. La mise en scène est modérément bressonnienne, tandis que son sujet et son développement sont buñueliens.
À remarquer : le roman date de 1955 et le film est sorti 27 ans plus tard. Alors qu'une télévision, une publicité, les automobiles situent le film au début des années '80, les meubles, les décorations, les images de chocolat sont typiquement fifties. L'accouchement a lieu à la maison, ce qui n'est plus le cas dans ce milieu socio-culturel depuis les sixties. Paradoxe temporel : alors que presque tous vont à la messe comme dans les années cinquante, elle est en flamand comme après le Concile Vatican II (années soixante). Personnellement, cela ne m'a pas dérangé car 27 ans c'est vite passé et, en général, ces gens n'évoluent que très peu. Par exemple, chez ma grand-mère, il y avait encore des meubles et décos fifties dans les années '80 et dans ma famille les mentalités avaient peu changé.
À noter une fin un peu brusque. Le second film de la cinéaste, qu'elle réalisera cinq ans plus tard, "Journal d'un vieux fou" sera plus maîtrisé, cependant il ne sera plus situé dans la petite classe moyenne, mais dans la haute bourgeoisie qui fréquente le Sablon. Ce film sera tourné en anglais, contrairement à celui-ci qui est en flamand.
Vu une copie en plutôt bon état (deux ou trois sautes relativement importantes) dans la salle Plateau en novembre 2015.
10 - DirectorLili RademakersStarsRalph MichaelBeatie EdneySuzanne FlonMarcel Hamelinck has a chronic muscle disease and therefore has to retire from his work. After his wife Denise dies, his attention is drawn to his daughter-in-law Simone. Obsessively he tries to make overtures, even at the expense of his own health. He gives her expensive presents and builds a pool to see her swim. After Simone allows him to touch her, Hamelinck only has one wish: to become her slave. Simone cleverly exploits the situation, while Marcel's condition slowly worsens.Injustement sous-estimé film flamand distribué par la Cannon.
Dans la veine de Luis Buñuel et de Nagisa Ôshima : un vieux grand bourgeois fétichiste désire devenir l'esclave sexuel de sa belle-fille.
Tourné en anglais. Produit par Pierre Drouot ("L'étreinte", "Les lèvres rouges", etc.)
Gerda Diddens, la femme de Roland Lethem, est l'assistante de la réalisatrice.
Photographie et lumières très soignées.
Quelques scènes tournées au Grand Sablon.
Très bonne interprétation des acteurs principaux. Les personnages secondaires sont à peine esquissés. Dans ce milieu de très riches égoïstes, le spectateur ne peut pas s'identifier aux personnages et entrer dans le film demande de la patience.
Vu une copie en très bon état dans la salle Plateau en septembre 2015.
9 - DirectorJan BucquoyStarsJean-Henri CompèreNoe FrancqIsabelle LegrosA semi-autobiography of the first 28 years of the director, the Flemish anarchist Jan Bucquoy.10