après "L'exorciste"
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- DirectorPeter SykesDon SharpStarsRichard WidmarkChristopher LeeHonor BlackmanAn American occult novelist battles to save the soul of a young girl from a group of Satanists, led by an excommunicated priest, who plan on using her as the representative of the Devil on Earth.Curiosité sous-estimée de l'exploitation : une petite dose de nunsploitation et surtout un mélange de "Rosemary's Baby" et "L'exorciste" (et précédant de trois mois "Damien, la malédiction"). Si ces trois films ont un scénario fluide, celui-ci semble tiré par les cheveux, comme très souvent chez la Hammer. Le ton grand-guignol lui donne un côté italien.
La plupart des décors sont naturels (mais deux ou trois sont quand même en carton-pâte). C'est tourné en RFA et en Angleterre, dans le smog londonien bien rendu par une charmante photographie brumeuse.
En plus de cette poésie visuelle, l'autre atout du film est son casting : Richard Widmark (connu pour ses rôles chez Jules Dassin, Samuel Fuller, John Ford, etc.), Christopher Lee (que l'on ne présente plus) et Nastassja Kinski, quinze ans (!!!), dans son deuxième rôle après un Wenders, que l'on voit nue, à poil.
Une relativement discrète musique free-jazz contemporaine d'avant-garde ajoute encore à la singularité de cette avant-dernière production de la Hammer.
Vu vers 2009 la copie belge d'origine bien conservée (petites griffes), mais abîmée en extrémités de bobines, dans la salle Ledoux et revu au même endroit en avril 2014. Et encore en décembre 2015.
9 - DirectorRino Di SilvestroStarsAnnik BorelHoward RossDagmar LassanderA woman has dreams that she is a werewolf so she goes out and finds men. She proceeds to have sex with them and then rip their throats out with her teeth. She eventually falls in love but then she is raped and her lover is murdered so she goes out for revenge.Le rythme est mou. C'est mal joué, les dialogues sont stupides et la fin est bâclée. Mais ce film de loup-garou psychanalytique a ses qualités : des éléments (bien sûr opportunistes) inattendus (un peu de "L'exorciste" et du rape and revenge glauque), de l'érotisme plus cru que d'habitude et une ambiance travaillée authentiquement (sans silicone !) camp rugueuse, pas bling-bling comme beaucoup tentent vainement d'en fabriquer depuis que le cinéma d'exploitation est mort.
Le réalisateur Rino Di Silvestro est aussi connu pour "Diario segreto da un carcere femminile/Women in Cell Block 7/La vie sexuelle dans une prison de femmes" en 1973 (à ne pas confondre avec "Frauen für Zellenblock 9" de Jesús Franco, en 1978), "Deported Women of the SS Special Section", nazisploitation dans la bonne moyenne (pour le genre) fait juste après "La louve sanguinaire", "Hanna D. - La ragazza del Vondel Park/À seize ans dans l'enfer d'Amsterdam" en 1984, ripoff sulfureux de "Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…", et le sous-Caligula "Les nuits chaudes de Cléopâtre" en 1985.
Suffisamment original pour intéresser les amateurs de cinéma d'exploitation européen des années '70, même si les basculements de genre, pouvant paraître maladroits, décevront ceux qui attendent un pur film de loup-garou (pas d'impressionnante transformation et très peu de gore.)
9 - DirectorMichael WinnerStarsCristina RainesAva GardnerChris SarandonA young woman moves into an apartment in a building which houses a sinister evil.Suite aux succès de "Rosemary's Baby" et "The Exorcist", voire de "Damien, la malédiction"... Version trash.
Avec du sexe malsain et un peu de gore bizarre.
La réalisation est un peu plate. Le scénario est parfois trop construit (alambiqué) et un peu confus (adaptation d'un roman.)
Un choix esthétique douteux (vrais montres défigurés ou handicapés à la "Freaks".)
Michael Winner ose.
Un peu grand guignol, mais sans que ça ne s'approche d'une parodie). Ressemble à un film italien.
À New York.
Ambiance seventies.
Casting exceptionnel pour un scénario d'exploitation.
9 - DirectorGiulio ParadisiStarsMel FerrerGlenn FordLance HenriksenThe soul of a young girl with telekinetic powers and her mother become the prize in a battle between good ETs and evil ETs.Navet (rip off-soupe de "La guerre des étoiles" et "Rosemary's Baby" et "L'exorciste" et "Damien, la malédiction" - la première suite surtout semble-t-il et "Furie" et "Rencontre du troisième type" et "Les oiseaux" etc.) soigné, avec des vedettes (John Houston, Franco Néro, Sam Peckinpah, ...), plastiquement réussi (sans être génial) tant au niveau de l'image (cadrages, architectures, etc. même si une grosse maladresse d'effets spéciaux) que du son (musique expérimentale psychédélique réussie).
Scénario bizarre, audacieux, un peu confus, avec des longueurs. Film italien tourné à Atlanta (et on voit la ville.)
Une curiosité intéressante à revoir.
Vu dans la salle Ledoux en février 2014 en pellicule d'origine légèrement usée
9 - DirectorDamiano DamianiStarsJames OlsonBurt YoungRutanya AldaA dysfunctional family moves into a new house, which proves to be satanic, resulting in the demonic possession of their teenage son.9
- DirectorWilliam Peter BlattyStarsGeorge C. ScottEd FlandersBrad DourifA police lieutenant uncovers more than he bargained for as his investigation of a series of murders, which have all the hallmarks of the deceased Gemini serial killer, leads him to question the patients of a psychiatric ward.Derrick contre un serial-killer aux pouvoirs surnaturels. Artificiellement relié au film "L'Exorciste". Avec d'insupportables monologues à la Alexandre Sokourov.
Importante déception que "L'Exorciste III" que je découvre finalement plus de trente ans après sa sortie, alors que j'avais enregistré les deux premiers en VHS au milieu des années 1980.
J'avais régulièrement lu que ce film, loin d'être un chef-d'œuvre, était intéressant à plusieurs niveaux. Ce n'est pas du tout le cas. Ce n'est pas parce que c'est terriblement ennuyeux que ça serait, en conséquence, « intelligent ».
Pour commencer, n'ayant plus revu le premier depuis une grosse dizaine d'années, je ne me rappelais plus très bien des personnages. De surcroît, il y en a de nouveaux et ils sont souvent appelés par leur nom ou prénom, ce qui devient rapidement confus. En fait, il faut avoir revu le premier récemment, sous peine de ne pas comprendre un élément très important. Tant pis.
Le personnage principal, le flic, est visiblement trop vieux. En fait, il n'a que 62 ans, mais en paraît dix de plus. Avec la lenteur du rythme et les couleurs ternes, on nage en plein Derrick.
Cela n'est pas vraiment la suite de "L'Exorciste", mais plutôt un thriller dit psychogique (qui annonce "Le silence des agneaux"), avec un tueur surnaturel qui passe d'un corps à l'autre. C'est alambiqué et grotesque. À la fin, il y a un exorcisme qui sort de nulle part. Et je doute que le méchant soit vaincu car il semblait invincible.
C'est très très bavard, avec de longs monologues creux, pénibles et lourds. Qui exigent une attention disproportionnée. Le tout est lié à la sauce bondieuseries catholiques de brocante, ce qui achève de rendre "L'Exorciste 3" désagréable et antipathique.
Le point positif est que c'est filmé sans style, mais professionnellement, comme un téléfilm correct de l'époque. Et il y a deux ou trois bonnes idées visuelles. Pas plus.
En fait, c'est relativement regardable (tourné en décors naturels à Georgetown, dans la banlieue cossue de Washington) jusque vers les 2/3. Cela anticipe "Le silence des agneaux". En gros, il s'agit d'une enquête policière entre Derrick et David Lynch ; on a vu pire.
Puis ça part totalement en couille : le cadre se resserre sur un patient dans la section psychiatrique d'un hôpital. Il monologue longuement et fait des références à des personnages du premier film qu'il cite, sans plus d'explication. Le fou est joué par deux acteurs différents et il s'agit d'un démon qui passe d'un corps à un autre. Tout ça devient extrêmement confus. Avant un exorcisme qui sort de nulle part, exigé par les producteurs, je les comprends, vu le titre.
À noter qu'une version "director's cut" titrée "L'Exorciste III : Legion", à base d'une VHS de la version originale, sans la scène finale d'exorcisme, est sortie en 2016.
L'audacieux, expérimental, arty, onirique et soigné "L'Exorciste 2, L'hérétique" était très largement supérieur, malgré sa mauvaise réputation injustifiée.
Découvert en copie belge d'origine bien conservée, dans la salle Ledoux, en juin 2021.
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