Star Wars
Avais baigné entouré de l'univers (Possédais les livre-disques des deux premiers épisodes dès fin '80 ou début '81, avais deux figurines, mais avait joué avec d'autres et des maquettes entre autre dans la cour d'Achille Dieu) avant d'avoir la bande dessinée des deux premiers épisodes pendant l'été 1981. Puis de découvrir le troisième à l'Alhambra, puis le deuxième pan/scané en VHS et le premier vers début 1985 à la RTBF (enregistré et souvent revu.)
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- DirectorGeorge LucasStarsDan NachtsheimJoy CarmichaelDavid MunsonWhile monitored and pursued, a man races to escape through a futuristic labyrinth.Court métrage d'étudiant qui annonce "Star Wars" notamment par ses couleurs (dominante gris-vert/bleu avec de forts contrastes chaud/froid lumineux notamment rouges). Du blanc important aux ombres gris-verdâtres. Beaucoup de monochrome souvent gris-verdâtres. Aussi par ses compositions géométriques minimalistes. Et ses polices de caractère. Et le son soigneusement travaillé.
Amusant de constater la mauvaise qualité des caméras de surveillance que Lucas avait imaginées pour 200 ans plus tard, alors que dans la réalité, cinquante ans après, elles sont infiniment plus performantes.
Vu une copie 35mm, malheureusement sans sous-titre (il y a de d'anglais, peu compréhensible) vers 2010 et revu dans la salle Plateau en décembre 2019.
Je confirme le gros "9".
Dans la foulée, en décembre 2019, je revoyais les trois "Star Wars" :- On retrouve cette géométrie lumineuse minimale dans "La guerre des étoiles".
J'avoue que le dernier tiers m'a un peu ennuyé.- Le deuxième, dirigé par le plus expérimenté Irvin Kershner, est plus sophistiqués, a plus d'ampleur (avec plus de mouvements de grue) et des décors plus spacieux. Par ailleurs, la photographie est plus lumineuse avec notamment parfois des lumières à la Mario Bava, surtout des contrastes bleu-oranges.
Les décors sont moins Op Art, mais beaucoup plus art déco (je précise que j'ai vu la version originale de 1980, pas celle avec les améliorations numériques ajoutées une vingtaine d'années plus tard.)
Étonnante structure puisque l'impressionnant climax, à base de stop-motion, a lieu après vingt minutes. Le reste n'offre malheureusement que du studio (de la plus haute qualité, mais du studio quand même), ce qui manque d'air.
Ajout un peu artificiel de screwball comedy, avec Harrisson Ford qui ne joue pas très bien, en fait.
La religion panthéiste new-age enseignée par Yoda est du plus mauvais goût.- Le troisième n'a pas l'alchimie du premier ou la sophistication du deuxième. La mise en scène manque d'inspiration. Le rythme est souvent mou.
Surtout, il a perdu son abstraction minimaliste dans les couleurs et la géométrie. Le combat spatial final est déjà confus, avec trop d'éléments qui distraient, comme celui du premier épisode (que je n'ai vu qu'une seule fois en décembre 2015). Contrairement au premier où les combattants étaient sommairement présentés avant la bataille, ce n'est pas le cas cette fois. Le spectateur observe distraitement sans entrer dans l'action. Il y a
trop de personnages en costume de caoutchouc, qui restaient généralement dans une pénombre dans le premier. C'est filmé comme "Star Trek 3" (1984), de niveau bonne télé, sans plus.
En outre il y a des touches semi-parodiques dans "Le retour du jedi" vraiment gênantes qui contrastent avec le premier degré de "La guerre des étoiles" et la noirceur de "L'empire contre-attaque".
La fin, niaise, est extrêmement décevante.
Luke et Lea ont trop vieilli depuis les épisodes précédents. Harrison Ford est devenu entre temps Indiana Jones, ce qui donne à ce troisième film un
coté film d'aventure. Le meilleur moment du film est évidemment la poursuite de motos volantes dans une forêt d'arbres géants. "Le retour du jeudi" annonce "Indiana Jones et le temple maudit", qui sera de meilleure qualité. - DirectorGeorge LucasStarsRobert DuvallDonald PleasenceDon Pedro ColleyIn the 25th century, a time when people have designations instead of names, a man, THX 1138, and a woman, LUH 3417, rebel against their rigidly controlled society.Pas vu, malheureusement.
- DirectorGeorge LucasStarsMark HamillHarrison FordCarrie FisherLuke Skywalker joins forces with a Jedi Knight, a cocky pilot, a Wookiee and two droids to save the galaxy from the Empire's world-destroying battle station, while also attempting to rescue Princess Leia from the mysterious Darth Vader.Inspiré par la bande dessinée Flash Gordon.
Très efficace, malgré un scénario quand même très bande dessinée cousu de fil blanc. Une rare magie dans le rythme de cette improbable succession de péripéties. Le son (bruit des vaisseaux, robots, musique exceptionnelle de John Williams) contribue énormément à la fluidité du film.
Casting remarquable : Harrison Ford, Peter Cushing, Alec Guinness et les petits nouveaux Carrie Fisher et Mark Hamill.
Splendides couleurs (en particulier roses violacés, rouges, oranges, mauves, jaunes) et lumières qui font songer à du Mario Bava... Tout le savoir-faire de l'époque ! De l'extraordinaire travail artisanal, mais également les images de synthèse encore minimales. Certaines scènes aux limites du cinéma d'exploitation (les hommes des sables). Bref, de la poésie à l'état pur.
Revu au Shell vers juin 2007 (à cette occasion avais téléchargé l'horrible version de 1997 que je n'avais même pas regardé en entier) et dans la salle Ledoux vers 2011. Et en février et en août 2015 dans la salle Ledoux (qui ces fois affichait largement complet !). À chaque fois : copie d'époque. Deux ou trois sautes moyennement importantes (et environ deux moins importantes) aux changements de bobines et quelques usures aux extrémités de bobines, sinon superbe conservation (pas de virage.)
Revu cette même copie au même endroit en décembre 2019, puis octobre 2022. Ce qui m'a marqué cette fois est l'intelligence des couleurs (par exemple des lumières roses orangées sur des fonds sombres gris aux nuances vertes et bleues.)
J'ai par ailleurs noté que « la guerre des clones » est déjà évoquée, ce qui est surprenant.
Un tout gros 9 (« Don't underestimate the Force. ») - DirectorAldo LadoEnzo G. CastellariStarsRichard KielCorinne CléryLeonard MannHoping to overthrow his brother as ruler, the evil Graal uses a chemical capable of turning the pilot Golob into a mindless but indestructible automaton possessing superhuman strength.Rip-off spaghetti de "Star Wars", quasi Z. Avec des acteurs (trois) de James Bond.
L'imitation, le décalquage est souvent ridicule, voire kitsch (comme les mains-laser et les flèches-laser) mais pas sans charme naïf. Les scènes d'action sont très laborieuses. C'est lent, mou. J'ai failli plusieurs fois m'endormir. En fait, je me suis endormi quelques minutes.
Dans le futur, la Terre, renommée "Métropolis" (le Fritz Lang étant aussi une des sources d'inspiration), se résume à quelques bâtiment modernes à Eilat, porte du désert du Néguev, aux frontières égyptienne et jordanienne. Ce n'est plus très peuplé, la raison n'est pas expliquée (sans doute un problème de budget). Mais quelques décors surpassent l'original. Oui, oui. Il s'agit de bâtiments d'un architecte israélien dont Aldo Lado, le cinéaste (réalisateur en 1972 de la perle du giallo "Qui l'a vue mourir ?" et en 1974 d'une bonne comédie érotique "Le cousin"), avait découvert le travail, quelques années plus tôt, à la Biennale de Venise.
La narration est parfois confuse. Il est longtemps difficile de distinguer les deux personnages féminins qui se ressemblent trop et on se demande si ce n'est pas les deux faces de la même personne. Le scénario qui hésite entre deux thèmes sans approfondir (l'humanoïde et la cure de jouvence) peut passionner les enfants, de cinq jusqu'à douze ans, qui ne verront pas les grosses ficelles. Mais s'attacheront au chien-robot.
Un peu de nichons et fesses sont ajoutés pour maintenir éveillés les papas, mais cela ne va pas plus loin.
La musique est d'Ennio Morricone qui, quand il ne tente pas d'imiter John Williams, semble expérimenter joyeusement ses nouvelles machines. Le superviseur des effets spéciaux (des miniatures), artisanaux, est Antonio Margheriti, assisté par le technicien des effets de "Starcrash" Armando Valcauda.
La particularité de "L'humanoïde" est le casting d'acteurs de James Bond comme le fameux Richard Kiel (dit Jaw ou le Requin) et Barbara Bach (aussi dans "L'espion qui m'aimait".)
Arthur Kennedy, malade et en fin de carrière, joue un de ses derniers rôles, celui du savant fou. Ivan Rassimov, huit ans après "L'Étrange Vice de madame Wardh" fait Dark Vador. Il y a aussi l'actrice d'"Histoire d'O" qui fut aussi James Bond girl dans "Moonraker", lui-même influencé par "Star Wars".
Quelques notes de "Les Évadés de l'espace" de Kinji Fukasaku (1978) (matrice de "San Ku Kaï") sont surprenantes. Il y a aussi de grosses louches très lourdes de bouddhisme qui font penser aux films d'arts martiaux, en plus niais.
Enzo Castellari est le responsable du combat final, largement raté.
Le manque de dynamisme et d'énergie est regrettable.
Un gros cran en-dessous du psychédélique "Starcrash" de Luigi Cozzi. Mais "L'umanoide" est plus fidèle à "La guerre des étoiles" car "Starcrash" s'inspirait, en réalité, plus des serials des années '30 comme "Flash Gordon" ou "Buck Rogers".
Vu une copie belge d'origine, un peu virée au rose, dans la salle Ledoux en juin 2021.
8 - DirectorIrvin KershnerStarsMark HamillHarrison FordCarrie FisherAfter the Rebel Alliance are overpowered by the Empire, Luke Skywalker begins his Jedi training with Yoda, while his friends are pursued across the galaxy by Darth Vader and bounty hunter Boba Fett.Plus gros budget (mais avec un cachet artisanal) et plus d'action (dès le début) que le premier. Rythme très soutenu, quasi sans respiration.
Les effets spéciaux sont très impressionnants et plein de poésie.
Le premier tiers est le plus réussi, alors que le dernier quart d'heure présent quelques longueurs (surtout si le spectateur connaît déjà les révélations...)
Les décors sont souvent géométriques, symétriques, colorés (par ex. orange) et seventies. Un peu plus stylisé que le premier épisode.
C'est dans cet épisode que l'on a révélation sur le père...
Le début dans la neige est particulièrement réussi, mais tout le film est plein d'inventions.
Princess Leia est plus sexy que dans le premier.
Quelques subtilités dans l'argument.
La fin laisse sur la faim et donne envie de voir la suite.
Vu en VHS vers début 1985, revu en copie d'origine dans la salle Ledoux vers octobre 2013 et revu la même copie dans la même salle en février et en août 2015 (me suis même endormi pendant le dernier quart d'heure !), puis en décembre 2019.
N'ai pas retrouvé la même fluidité, la même fulgurance que le premier. Beaucoup d'invraisemblances qui posent question.
Du magnifique stop motion et des décors peints artisanaux. Et l'un ou l'autre scène digne du cinéma d'exploitation (comme celle du monstre des neiges qui rappelle celle des hommes des sables dans le premier.)
Mark Hamill a déjà un peu vieilli, peu être trop pour le rôle. La musique est différente, même si le thème original est régulièrement repris. La nouvelle est riche, mais moins brillante que celle du premier. Moins de décors terriens que le premier (seulement le début en Norvège/Orégon, plutôt que Tunisie, Death Valley en Californie et jungle précolombienne. Le reste étant tourné en studio à Londres). C'est donc plus un film de studio que le premier (tout le passage avec Yoda est tourné en studio ; également celui de la ville des nuages).
Au casting, pas de nouveau, mais ils sont tous de retour sauf Peter Cushing.
Néanmoins, succession de scènes d'anthologie : les énormes robots sur pattes dans la région montagneuse enneigée, la rencontre avec Yoda, Le Millenium dans l'estomac d'un énorme monstre, la fameuse révélation de paternité, Harisson Ford cryogéné, etc.
Les rapports avec Princesse Leia sont incontestablement plus adultes.
Cela semble être un film de transition avant le troisième épisode.
Des couleurs encore réussies, avec en particulier un magnifique contraste bleu et orange pendant le climax.
il est différent du premier sur deux plans : ce n'est plus un théâtre de marionnettes à fond religieux et à ton enfantin, c'est un teen movie à deux couches (le "triangle" Han-Leia-Luke c'est une sorte de proto-"Breakfast Club", l'initiation Jedi de Luke où il découvre qu'il doit non pas venger son père mais le tuer ça regarde plutôt vers les films de James Dean) ; ce n'est plus un récit néo classique et bien tenu, c'est une truc prétentieux et gonflé sur bien des plans, la première pierre d'une "saga".
Un presque aussi tout gros 9 que le premier. (« If you only knew the power of the dark side. ») - DirectorAntonio MargheritiStarsReb BrownCorinne CléryJohn SteinerA warrior seeks his true origins in a seemingly prehistoric wasteland.Petit budget d'exploitation italo-turc, parfois proche du Z, qui tente très maladroitement d'allier "Conan le barbare" et "Star Wars".
C'est particulièrement frustrant étant donné le visuel qui a emballé le produit, que ce soit l'affiche de Philippe Druillet ou celle avec les navettes spatiales, qui sont trompeuses.
Vu début 2009 dans la salle Ledoux.
7 - DirectorRichard MarquandStarsMark HamillHarrison FordCarrie FisherAfter rescuing Han Solo from Jabba the Hutt, the Rebel Alliance attempt to destroy the second Death Star, while Luke struggles to help Darth Vader back from the dark side.Retour à Flash Gordon et Buck Rogers, aux péripéties invraisemblables, sans se tracasser.
Ce n'est pas tant le des nounours ewoks qui donnent un caractère enfantin, mais, outre l'aspect sirupeux du happy-end qui montre main dans la main Obi-Wan Kenobi, Yoda et Anakin Skywalker avec une allure de Don Camillo, c'est l'accumulation d'invraisemblables péripéties de super-héros de dessin animé, assez maladroitement mises en scène, plutôt que par de véritables personnages denses comme dans le premier épisode et marqués par la fatalité comme dans le deuxième (ami obligé de trahir, héros congelé, fils du père, etc.)
Ces super-héros s'en sortent trop facilement. Notamment, Han Solo est trop rapidement décongelé, sans difficulté, sans suspense.
Le début dans l'antre de Jabbah the Hut n'est pas le plus réussi, même s'il m'avait très impressionné à l'âge de dix ans : plein de personnages, dont beaucoup de rhinocéros sur deux pattes, ont un masque inexpressif ou qui fait vraiment trop marionnette/peluche, ce qui n'avait jamais été aussi flagrant dans la saga (on pense aux hommes de sables et au café louche où se trouve Han Solo dans le premier. Mais le second, hormis le monstre de neige, était beaucoup plus sobre. Ici, c'est à la louche, rien n'est fait pour masquer l'aspect factice.)
Les deux acteurs ont vieilli. Mark Hamill a attrapé une peau burinée, tandis que princes Leia est devenue une femme mure aux yeux cernés de noir. (mascara ?)
Alors que les héros vont être mangés par un anus géant, ils parviennent à s'échapper dans une scène assez confuse.
Yoda fait une seconde apparition navrante : il annonce à Luke qu'il est mourant et, comme c'est étonnant, cinq minutes après il est mort.
Les héros doivent détruire une seconde Étoile de la mort. Luke doit se battre en duel avec Dark Vador. Bref, ce n'est pas très original, contrairement aux deux premiers et au deuxième qui surprenait par son début tonitruant et la capture inattendue de Han Solo. Mais, dans ce dernier épisode, il est vite et trop facilement décongelé et cela casse l'aspect dramatique, comme Dark Vador qui perd de son caractère solennel.
Les héros finissent par rencontrer les ewoks dans une magnifique forêt où il y aura des poursuites de moto volantes très très impressionnantes.
Alors que le deuxième était plus sombre, le troisième s'adresse plus aux enfants, tente d'être un spectacle plus familial.
L'écriture de la mise en scène est de type série télé américaine : plan général pour situer, puis directement l'action, contrairement au deux premiers épisodes, surtout au début du premier qui se construit lentement, petit à petit.
Concernant les vues de l'espace, elle sont encore plus impressionnantes et réussies, ce qui n'empêche pas les combats spatiaux d'être réalisés assez platement.
Des éléments mécaniques (et feu d'artifice ?) sont réalisés en image de synthèse. Cela anticipe la trilogie suivante qui ne seront que des dessins animés en images de synthèse, avec quelques acteurs jouant devant des fonds neutres.
La fin de la trilogie se termine de manière mielleuse, sans souffle, et en mode falot par rapport à l'emphase et à la solennité de la fin du premier épisode.
En conclusion, je dirais qu'il n'est pas abouti, que l'on a été trop indulgent avec soi-même, qu'il est même très étonnant que ce film et la trilogie soient si bien cotés, surtout par rapport à "Le trou noir", "Flash Gordon" ou le premier "Star Trek" qui sont plus réussis, et injustement sous-estimés, que cet épisode bâclé.
Mais bon, il sera toujours celui que j'ai vu à mes dix ans avec ma grand-mère à l'Alhambra (donc en version doublée en français), le seul que j'ai vu au cinéma avant l'été 2007.
Je n'avais ni livre-disque, ni bande dessinée de cet épisode, ce qui fait que je l'avais presque totalement oublié lorsque je l'ai enfin revu dans la salle Ledoux en VO sous-titré en février 2015, puis en août de la même année. Et en décembre 2019.
Cela reste un très agréable nostalgique divertissement.
8 - DirectorJohn KortyStarsEric WalkerWarwick DavisFionnula FlanaganWicket the Ewok and his friends agree to help two shipwrecked human children, Mace and Cindel, on a quest to find their parents.Premier spin-off à petit budget de "Le retour du jedi", destiné aux moins de treize ans.
Divertissement de foire, de type château hanté, inspiré par les Indiana Jones, "Le temple du soleil", l'héroïc fantasy et King Kong. Produit balourd et mignon, très américain, de culture protestante.
Les effets spéciaux sont plein de charme (stop motion parfois un peu datés, laser et surtout d'étonnants matte painting qui s'intègrent remarquablement dans les décors naturels. Il s'agit précisément de la technique nommée "latent image matte painting", la meilleure qualité de cette catégorie d'effets), même si les déguisements des nounours manquent d'expression, notamment au niveau de la bouche ou des yeux.
Ce téléfilm est sorti en dehors des USA au cinéma. J'ai eu la chance de voir (après trente années de patience) une copie d'origine en VO sous-titrée bilingue dans la salle Ledoux, en décembre 2015. Sur cette copie 35mm des défauts apparaissent comme les fils qui suspendent l'araignée géante, mais cela ne devait pas se remarquer sur un écran de télévision à l'époque. Lucas avait compris que le son a une grande importance et pouvait masquer la pauvreté des effets spéciaux.
Ce film d'aventure a mauvaise réputation, mais il est destiné aux 4/11 ans. Il y a de nombreux animaux (trop) terrestres pour séduire les plus petits. Évidemment avec un regard d'adulte, c'est mielleux, ridiculement mélodramatique et les ficelles narratives sont trop visibles. Mais pour les enfants, cela doit être un spectacle merveilleux. Une voix off chaude et rassurante (de Burl Ives) leur raconte l'histoire, ce qui permet par la même occasion de résoudre quelques ratés du scénario ou du tournage.
En 1985, à la demande de George Lucas, Dorothée est la narratrice de "L'aventure des Ewoks" dans la version française d'origine, mais le DVD paru en 2005 propose un nouveau doublage où Dorothée est absente. À l'occasion de la sortie en salle en février 1985, Dorothée chantait une chanson qui en faisait la promotion. Cette chanson (et son clip reprenant des extraits du film) avait fortement contribué à mon envie de voir le film.
(Il semble que "Ewoks: The Battle for Endor", téléfilm diffusé un an plus tard, fin 1985, et sorti en salle dans de nombreux pays, n'est pas sorti au cinéma en Belgique, alors qu'il était sorti en France fin 1986. Cette sortie fut beaucoup plus discrète que le premier, je ne me souviens pas, par exemple, de chanson du film. Une VHS est sortie en France en 1987. Cette suite présenterait des effets spéciaux un peu moins brillants, plus d'action et serait beaucoup plus sombre et -encore plus- héroïc fantasy. Les affiches anglaises et allemandes sont étonnamment effrayantes pour un film destiné aux enfants. Elles ressemblent aux affiches de films de zombies réalisés par Jess Franco.)
Les deux téléfilms ont été édités dans un DVD double-face en zone 2 en mai 2005. Le doublage du second téléfilm serait également très très inférieur par rapport à celui de la VHS de 1987.
Petit 8 (plus pour les enfants. Le petit Musulman doit être accompagné car il y a de la magie, de la danse, etc.) - DirectorRon HowardStarsVal KilmerJoanne WhalleyWarwick DavisA young farmer is chosen to undertake a perilous journey in order to protect a special baby from an evil queen.Ron Howard qui fut acteur pour George Lucas dans "American Graffiti" (1973) n'est que l'exécutant de Georges Lucas.
"Willow" est en réalité un film de George Lucas, une sorte de "Star Wars 4", version Tolkien, avec des Ewoks sans fourrure et sans robot ou combat spatial.
Il a la texture, le grain, l'ambiance serial, les scènes finales, les enchaînements, les paysages, les matte painting époustouflants, les effets spéciaux, la typo de "Le retour du jedi" (1983) ou de "Indiana Jones et le temple maudit" (1984). On pense aussi au film avec les ewoks (1985) (qui était en fait deux téléfilms dont un était sorti au cinéma notamment en France et Belgique), mais "Willow" bénéficie d'un budget beaucoup plus important, il s'agit d'une superproduction.
Des plans semblent repiqués de "Star Wars", par exemple lors de combats à l'épée.
"Willow" ressemble plus au "Star Wars" original que la seconde trilogie commencée en 1999 avec "La menace fantôme" (qui ressemble à un jeu vidéo).
L'idée de base de l'argument est un mélange entre l'histoire de Moûssa/Moïse et celle de Blanche-Neige. Pour le reste ce n'est qu'aventures et combats, trop routiniers. De surcroît il y a des longueurs, c'est répétitif et laborieux.
Cela s'adresse souvent trop aux enfants. Le problème est que "Willow" ne convient pas au petit musulman pour des raisons de sorcellerie, magie, fornication, musique, etc.
La musique est souvent trop tonitruante.
Les personnages ne sont pas attachants. Par exemple, deux mini-hommes sont censés être un couple à la R2-D2 et C-3PO, mais ils n'ont aucune personnalité. Cela manque de profondeur.
Kael, équivalent masqué de Dark Vador, est sous-utilisé.
Jean Moebius Giraud a dessiné des décors et cela se voit.
En fait, "Willow" est remarquable pour ses formidables effets spéciaux à la pointe de l'époque. C'est un joli mélange de stop-motion artisanal à l'ancienne et d'images de synthèse, avec une scène de morphing qui a fait date, même si c'est depuis devenu extrêmement banal.
Les matte painting de Willow sont peut-être les plus réussies de l'Histoire du cinéma. De plus, c'est tourné dans de gigantesques décors naturels en Angleterre, au Pays de Galle et en Nouvelle-Zélande.
Les décors, effets spéciaux extraordinaires, la réalisation à l'ancienne avec des lumières soignées donnent à "Willow" un indéniable charme.
"Willow" fut un relatif échec critique et commercial, mais depuis a été reconsidéré positivement. Il a clairement influencé "Le seigneur des anneaux" de Peter Jackson.
Vu vers 1990 à la télévision et revu en novembre 2019 dans la salle Ledoux une copie dans un état parfait. - DirectorGeorge LucasStarsEwan McGregorLiam NeesonNatalie PortmanTwo Jedi escape a hostile blockade to find allies and come across a young boy who may bring balance to the Force, but the long dormant Sith resurface to claim their original glory.Selon Par Jean-Michel Frodon : « le réalisateur perd le rythme et l'efficacité du récit, mise sur une idéologie rance (...) et cherche la sortie par la plus banale des issues : la surenchère - objets, effets, signes et signaux visuels ou sonores. »
Dès 1997, deux ans avant de sortir sa nouvelle trilogie, l’empereur Lucas dévoile les fameuses « éditions spéciales » de la trilogie originale. Des versions retouchées numériquement, remontées, marques d’une vaste entreprise de révisionnisme cinématographique et premiers signes de l’infanticide en route.
Je n'avais vu que le troisième épisode au cinéma en 1983, puis le deuxième en VHS pan and scannée prêtée vers début 1984 et enfin le premier à la RTBF vers fin 1984. Ayant seulement revu plusieurs fois l'enregistrement du premier jusqu'au début des années '90.
Les ayant largement oubliés et n'ayant pas revu ces anciens épisodes lors de la sortie des versions retouchées (en 1997-1998), à la sortie de ce quatrième épisode (octobre 1999), j'avais préféré attendre de revoir les trois premiers avant de payer pour ce quatrième. De surcroît, les défauts du films m'avaient déjà sauté aux yeux, ce que confirmaient la presse et les connaissances qui l'avaient vu. Bref, j'ai attendu la première projection de ce film à la cinématek, en décembre 2015, plus de seize ans après sa sortie, pour enfin le découvrir.
Ce que j'avais deviné s'est confirmé :
1) Il s'agit plus d'un dessin animé, avec des incrustations d'acteur. De telle sorte que le spectateur a l'impression de regarder "Shrek" (2001) ou une production Pixar.
On a aussi l'impression de regarder un jeu vidéo. La meilleure scène du film étant une vraiment très impressionnante, au moins sur grand écran, course de pod à l'issue prévisible (cela rappelle la course de chevaux dans "L'étalon noir" de 1979 ou celle de voitures dans "The Love Bug"/"Un amour de coccinelle" de 1968).
Il y a aussi quantité de variantes de dinosaures, banalisés dans les jeux vidéos depuis "Jurassic Park" (1993). La plupart des décors semblent aussi sortir de jeux vidéo à la pointe de l'époque.
Bien que ce soit plus lisse et coloré, paradoxalement, les couleurs sont ternes par rapport à celles de la première trilogie. Les décors ne sont plus inspirés par l'art moderne seventies, abstrait, minimaliste.
On tombe souvent dans le kitsch et, après seize années, on se rend compte que ces prouesses numériques ont énormément vieilli, entre autres à cause de leur banalisation, plus que les effets artisanaux des premiers épisodes.
2) La technologie du passé (comme les engins spatiaux) est plus avancées que dans les anciens épisodes qui se déroulent pourtant dans le futur. Par exemple, les boucliers invisibles sont souvent utilisés dans cet épisode, alors qu'ils ne le seront plus dans le futur. Ils sont pourtant extrêmement utiles. Cela n'a pas de sens !
Cela grouille de partout (sur terre et dans le ciel), jusqu'à distraire l'attention du spectateur. La petite ville de western sur Tatooine est curieusement devenue une mégapole (mais Wikipédia m'apprend que ce sont deux villes différentes, ce qui n'est pas clair du tout dans le film).
Le copié-collé est souvent suremployé, par exemple pour créer des dizaines de milliers de spectateurs d'un immense stade ou des armées de robots.
Mais je n'avais pas imaginé le pire : le scénario et ses incroyables incohérences. Le deuxième épisode (1980) évitait dans l'ensemble de tomber dans les pièges des suites : refaire la même chose, avec les mêmes éléments, ce qui tombe à plat puisque la même chose s'est déjà passée avant. Ce nouvel épisode raconte l'histoire d'un enfant hyper-conventionnel, à la jolie tête blonde, qui n'est autre que le futur Dark Vador. Et voici ce qui est le plus grotesque : outre le fait qu'il est né sans père comme Jésus (!!!), c'est lui qui a construit, à l'âge de neuf ans (!) C3PO, ce qui est vraiment étonnant puisque il n'y avait aucune référence à ce détail dans les autres épisodes, le robot semblant même avoir été conçu en série, à des milliers d'exemplaires. Ce n'est pas fini : C3PO et R2D2 se rencontrent devant le futur Dark Vador, ce qui est quand même too much de chez too much, voire même improbable. Les deux robots ne se rappelleront pas de leur planète et leur ancien maître lors de leur arrivée au début du premier film.
When Obi-wan sees Luke with R2D2 and C3P0, what does he say? "I don't remember ever owning a droid." Yet R2D2 saved his life in this film and C3P0 was supposedly built by Anakin Skywalker! WTF!!! Do you not think that Obi-wan would remember that? Maybe he's getting senile in his old age? George didn't you watch the first three films?
De surcroît, lors de la course, un homme des sables s'amuse à tirer sur les concurrents. Les autorités le voient, mais ne font rien pour l'empêcher. Dans la même séquence, sur le parcours de la même course, un jawa crie "Oudini" comme dans le premier film de 1977. La fin reprend la traditionnelle scène de combat de laser à côté du vide, ce qui semble ici encore une fois artificiel, puisque le bâtiment ne semblait pas contenir ce genre de décor.
Outre cette tentative de plaire aux enfants, tout en faisant de trop gros clins d'yeux à leurs parents qui ont grandi avec la première trilogie, le scénario manque d'âme et ne satisfait ni les sentiments, ni le cerveau. Le début étant même ennuyeux puisque les personnages n'ont pas été exposés. Personnages qui deviendront trop nombreux, la plupart étant à peine esquissés. Ce qui s'ajoute à une intrigue inutilement compliquée, confuse, médiocrement écrite, à propos de taxes, de blocus (alors qu'il s'agit d'un film pour enfants !) d'une planète inconnue dirigée par une reine de 17 ans dont on ne sait rien. Elle est l'unique objet sexualisé de cet épisode puisqu'elle semble avoir un inexplicable coup de foudre pour le garçon de neuf ans avec qui elle aura Luke et Leïa, ce qui paraît très très bizarre et donne quand même envie de connaître la suite.
Ce n'était peut-être pas une bonne idée de raconter le début, alors que le spectateur connaît déjà l'issue. Pourquoi s'inquiéter quand Obi-Wan se bat jusqu'à la mort, alors que l'on sait qu'il survivra ?
Inutile de préciser qu'aucun des acteurs de la trilogie ne revient dans cette préquelle, sauf Yoda (mais qui n'est pas un acteur) ici plus jeune et substantiellement moins mystérieux. (À noter que c'est ici une poupée, alors que dans les deux films suivants il est digital. Une version plus récente de "La menace fantôme" ("Blu-ray Edition", en 2011 ?) a remplacé la poupée par la version numérique de Yoda pour une meilleure unité entre les trois nouveaux épisodes. Yoda semblerait moins jeune dans cette version.
C'est dans cet épisode que l'on apprend que La Force utilise des "midi-chloriens", une sorte de nano-vie, un organisme microscopique qui vit dans le sang. La Force est donc décelable via une prise de sang. La Force devient matérielle, quantifiable et palpable. La Force n'est plus un élément fantastique, mystique. C'est en regardant les deux épisodes suivants que l'on saura si cet ajout peu spirituel était finalement utile.
Le son aide beaucoup au spectacle. C'est peut-être, voire sans doute, le film qui a définit les nouvelles normes sonores du blockbuster (notamment au niveau des basses.)
À signaler que la musique, pourtant signée John Williams, est franchement nulle, de la grosse soupe décevante.
Gros 7. Il faudra le revoir avant de découvrir les deux autres épisodes qui ont été projetés à la cinematek pour la première fois le même jour, mais avec seulement une incertaine et insuffisante pause-pipi entre les films.) - DirectorGareth EdwardsStarsFelicity JonesDiego LunaAlan TudykIn a time of conflict, a group of unlikely heroes band together on a mission to steal the plans to the Death Star, the Empire's ultimate weapon of destruction.Ce serait le meilleur "Star Wars" produit par Disney.
Chronologiquement, cela se situe entre l'épisode 3 et "La guerre des étoiles".
Si l'occasion se présente, ce sera avec celui-ci qu'il faudra commencer.
Tout le monde n'est pas de cet avis, notamment le généralement pertinent utilisateur tieman64 qui décrit :
« L'intrigue de "Rogue One" est inutilement alambiquée. Ce qui devrait être une histoire de rebelles courageux déjouant les grands méchants est plutôt rempli de sous-intrigues ennuyeuses sur des filles abandonnées, des scientifiques coupables, des ninjas de la force asiatique aléatoires et des méchants génériques qui crachent un dialogue caricatural. Un meilleur scénariste aurait jeté la moitié de ce matériel et construit un script qui bouge.
L'intrigue de "Rogue One" a été concoctée au hasard par des marionnettes de salle de réunion et des hommes d'argent. Son esthétique est également sans âme. Comme la plupart des gens élevés sur Spielberg, Cameron et Lucas, le truc d'Edwards est de reproduire tout ce qu'il a vu dans son enfance, avant de remplacer la légèreté de ses ancêtres par du grunge, de la distance émotionnelle et un ton terne. Ses horribles films précédents, "Monsters" et "Godzilla", jouent à peu près comme "Rogue One" : des personnages ennuyeux traversant des paysages sombres tandis que de gros objets CGI font des choses explosives mais finalement non menaçantes.
Le casting d'Edwards n'est pas meilleur. Diego Luna est cool comme Cassian, mais Edwards a surtout docilement assemblé un groupe fade de visages politiquement corrects; la fille blanche, le latino, le mec noir, l'asiatique etc etc. C'est du casting par des robots et des banques, chaque décision dictée par des tableurs et des études de marché, le tout calculé pour garantir une pénétration démographique maximale. Il n'y a pas de spontanéité, de décisions créatives ou d'art réel ici; juste la logique de la machine, de haut en bas et tout autour. "Star Wars" de Lucas était peut-être blanc comme l'enfer, mais Lando Calrissian, un proxénète de l'espace disco avec un empire minier privé et une cape féminine, n'avait pas l'impression d'essayer de courtiser les dollars noirs. Tout dans "Rogue One", en revanche, sent l'ingénierie inverse. (...) » - DirectorRon HowardStarsAlden EhrenreichWoody HarrelsonEmilia ClarkeDuring an adventure in the criminal underworld, Han Solo meets his future co-pilot Chewbacca and Lando Calrissian years before joining the Rebel Alliance.La rencontre de Han Solo et Chewbacca. Mais aussi celle avec Lando Calrissian. Et du Faucon Millenium.
Serait plus divertissant et réussi que les suites de Disney.
Par Ron Howard ("Willow" en 1988, "Apollo 13" en 1995, mais aussi le détestable "Cocoon" en 1985.) - DirectorPhil TippettStarsAlex CoxNiketa RomanSatish RatakondaThe Assassin travels through a nightmare underworld of tortured souls, ruined cities and wretched monstrosities forged from the primordial horrors of the unconscious mind of Phil Tippett, the world's preeminent stop-motion animator.Phil Tippet est, notamment, le créateur du jeu d'échecs dans "Star Wars", des "robots dinosaures" du début de "L'empire contre-attaque" et du personnage de Jabba le Hutt dans "Le retour du Jedi".
Il n'avait réalisé que, en 2004, la première suite de "Starship troopers", direct-to-video de mauvaise réputation (serait raté ?) que je n'ai jamais vu.
"Mad God" est le projet personnel de Phil Tippet, qui lui a pris plusieurs décennies à produire. L'aboutissement d'une vie.
Il s'agit d'un long délire onirique sombre dans des maquettes poisseuses et organiques, avec des personnages gluants, comme Jabba le Hutt.
Cela rappelle fort le cinéma de Jan Švankmajer. Et "Eraserhead" (1977) de David Lynch.
C'est en numérique (copie Carlotta), au format tiède et mesquin 16/9. Outre l'impression de regarder la télévision, l'image est froide, sans sensualité.
Le réalisateur Alex Cox joue quelques minutes.
Je ne suis pas un grand amateur de cinéma d'animation, surtout des longs métrages.
J'ai attrapé la dernière projection à Bruxelles de "Mad God", alors que j'étais en petite forme. De surcroît, la salle était trop remplie d'alcoolisés mangeurs de chips. Bref, je suis resté à l'extérieur, impatient que le cauchemar trash se termine. À revoir éventuellement dans des conditions plus favorables.
Découvert à Flagey en juin 2023.
petit 9 - DirectorBruno DumontStarsLyna KhoudriAnamaria VartolomeiCamille CottinA small village of Northern France is the battleground of undercover extraterrestrial knights."L'empire" m'a été vendu comme un film de Bruno Dumont faisant référence à "Star Wars" et à sa suite "L'Empire contre-attaque".
Exemple : « Entre "Ma Loute" et "La Vie de Jésus", entre le ciel et la terre, Bruno Dumont nous offre une vision caustique, cruelle et déjantée de "La Guerre des étoiles". »
Peut-être une parodie de "Star Wars" chez les cas sociaux de la côte d'Opale ?
Il y a tromperie sur la marchandise.
Il est évident que le cinéaste n'a pas du tout compris l'essence de "La guerre des étoiles". Ses références sont ici plus à trouver du côté des "Invasion of the Body Snatchers", de la parodie " La folle histoire de l'espace" (1987) de Mel Brooks, des suites de "Star Wars" produites par Disney (la troisième trilogie) ou du space opera en général.
Je n'avais plus suivi le travail de Bruno Dumont depuis une grosse douzaine d'années. Je conserve un bon souvenir de ses deux premiers films, qui étaient joliment photographiés en pellicule, mais celui-ci en numérique est plutôt quelconque, sans relief.
Le concept est intéressant, mais la sauce est rallongée. Pas d'histoire, ni de développement de personnage. Il n'y avait pas matière à un long métrage.
Des éléments lynchiens sont ajoutés trop facilement, d'autres sentent le déjà-vu, comme les policiers à la Pharaon de Winter (de "L'humanité".)
C'est trop souvent vulgaire, au point d'être dérangeant. De la nudité gratuite. D'inutiles scènes de fornication.
De surcroît, cela manque de rythme.
Fabrice Luchini cabotine en roue libre. Grotesque.
Bref, une déception.
Découvert dans la "salle 4" du Palace en mars 2024.
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