Octobre 2020
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- DirectorAndrás SzirtesStarsKlára MónusKatalin SzerbZsófia SzerbLe cinéaste expérimental hongrois Andras Szirtes souhaitait sortir un long métrage afin d'être respecté par le régime et donc ne plus être obligé de travailler pour les autres. En conséquence, à ses images de nuages et brumes et à celles d'insectes observés au microscope (à la Brakhage), il ajoute un nébuleux scénario-prétexte à propos d'un poète schizophrène errant. Le problème est que cette partie, qui donne au film des airs romantiques à la Werner Herzog (comme son "Woyzeck" de 1979, c'est adapté de Georg Büchner) est creuse (pas de personnages consistants), parfois très bavarde et soporifique, mais aussi et surtout ridiculement new-age et panthéiste.
En bref c'est un film expérimental dilué dans un superficiel chariabia ésotérique, joliment photographié mais vite ennuyeux.
Vu en octobre 2020 au Nova en 35mm sous-titré anglais. Et français ajouté par le Nova. La deuxième bobine n'étant pas projetable, elle a été montrée en vidéo compressée.
7 - DirectorRobert KramerStarsAlfred FilbertThomas HarlanHertz NativThe son of a famous Nazi filmmaker shoots a movie and meets the former city commander of Vilna, a man who ordered the killing of many thousands of people. The film is a documentary made during the shooting of Thomas Harlan's _Wundkanal (1985)_Extrêmement nauséabond film de propagande qui s'acharne sur un national socialiste devenu octogénaire en le dénigrant systématiquement, notament en manipulant le montage et se moquant de l'homme derrière son dos, le vieillard seul étant évidemment incapable de se défendre.
La forme est confuse, puisque nous sommes sur le tournage de "Wundkanal", film du fils du principal réalisateur nazi (Thomas, fils de Veit Harlan) qui blanchit son père, dont l'héritage lui aura permis de mener une vie élégante et de tourner des films. Rien n'est fait pour que le spectateur distingue facilement ce qui est mis en scène, les répétitions et les vraies conversations. Le son n'est pas toujours très clair, plutôt bordélique. S'ajoute à l'épreuve un sous-titrage en anglais qui permet de comprendre ce qui n'est pas traduit en français (parfois avec accent prononcé.)
!Spoiler! : Le climax est une véritable agression physique du vieillard par un groupe de jeunes juifs, filmée avec un voyeurisme abject. Un début de lynchage. Avant une dernière moquerie pour clôturer, soulagement pour le spectateur dégoûté par un tel sadisme éhonté. !Fin du spoiler!
À noter que Henri Alekan, directeur de la photographie sur le film du fils du réalisateur nazi, est tristement impliqué dans ce règlement de compte malsain et lâche.
En conclusion, Robert Kramer est un cinéaste largement surestimé lorsqu'il réalise autre chose qu'un road movie autobiographique, un journal filmé de voyage aux USA (son chef-d'œuvre "Milestones", de l'ouest vers l'est, en 1975 et le plus faible "Route One/USA", du nord-est vers le sud-est, en 1989.)
Vu la vidéo d'origine au Nova en octobre 2020.
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