Poliziotteschi

by leniod | created - 01 Dec 2013 | updated - 08 Nov 2022 | Public
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1. The Facts of Murder (1959)

115 min | Crime, Drama, Mystery

A police detective and his team attempt to solve two crimes committed within a day of each other in neighboring apartment rooms.

Director: Pietro Germi | Stars: Pietro Germi, Claudia Cardinale, Franco Fabrizi, Cristina Gaioni

Votes: 1,495

« Maudite embrouille »

Après "Il ferroviere", Pietro Germi réalise "L'homme de paille", un film dans la veine du précédent dans lequel il tient de nouveau le rôle principal d'un homme nommé Andrea dont la cellule familiale se délite. Le célèbre producteur Giuseppe « Peppino » Amato (qui produira "La Dolce Vita" pour Fellini l'année suivante) lui propose ensuite de réaliser l'adaptation d'un roman du milanais Carlo Emilio Gadda ayant connu un grand succès en Italie, "Quer pasticciaccio brutto" de via Merulana ("L'affreux pastis de la rue des Merles"). Germi accepte, quand bien même l'esprit du roman s'éloigne assez considérablement de la veine néoréaliste qu'il entretient donc depuis quelques films. Et de fait, "Un maledetto imbroglio/Meurtre à l'italienne" sera un film charnière dans la carrière de Germi, une balise marquant une nette dissociation entre l'« avant » néoréaliste et l'« après », plutôt orienté vers la comédie.

Un film de transition un peu bâtard par moment dans son indécision de ton, qui pourrait, pour paraphraser une formule de Jean-Baptiste Thoret, opérer un pont chronologique « entre le Clouzot de "Quai des orfèvres" et le Bava de "Six femmes pour l'assassin" ». Ou pont chronologique « entre le Maigret joué par Jean Gabin ("Maigret tend un piège" -1958- de Jean Delannoy) et "Dirty Harry" ».

Polar mélancolique, en forme de whodunit, sérieux et grave, aux tonalités mélodramatiques (quelques personnages néoréalistes). Les policiers sont brutaux, hyper-cyniques, sans valeur morale, sinon faire leur boulot. Cela laisse au spectateur un goût amer.

C'est très réaliste pour l'époque : on suite les enquêteurs, leur travail d'équipe et les procédures. Néanmoins, la mise en scène et le jeu des comédiens manquent parfois de mesure, ils exagèrent, prennent des poses théâtrales. Leur jeu est alors trop lourd, ce qui est vraiment dommage, cela accentue le caractère daté de l'œuvre.

L'enquêteur principal (joué par le cinéaste ; c'est sa troisième et dernière apparition à l'écran dans l'un de ses propres films), fatigué et désabusé, vit dans un étroit et bruyant appartement romain mal rangé, de vieux célibataire. Il s'obstine néanmoins à faire son boulot avec toute son énergie et est satisfait du travail accompli.

Outre Pietro Germi, on remarque Claudia Cardinale (dans l'un de ses premiers rôles) en couple avec Nino Castelnuovo (l'amoureux dans "Les Parapluies de Cherbourg".)

Sous le prétexte d'une intrigue policière classique mais biscornue, tarabiscotée (par moment difficile à suivre, surtout que plusieurs acteurs se ressemblent ; rester très attentif et avoir bien dormi avant la projection), présentant de nombreuses fausses pistes, il s'agit en réalité d'une triste étude de moeurs satyrique de la mascarade sociale, la société des apparences trompeuses où, sous le vernis des conventions sociales, sous les airs de l'innocence, de la bienséance ou de la moralité, sous le masque que chacun porte pour ne pas révéler sa propre nature, ce sont de sordides abysses de turpitude que va progressivement découvrir le commissaire : infidélité, homosexualité, prostitution masculine, chantages, détournement de mineure, etc.

Préfigure "Dirty Harry" (1971) de de Don Siegel et les poliziotteschi.

Le titre d'exploitation français "Meurtre à l'italienne" n'aura été attribué au film qu'en 1963, suite au triomphe de "Divorce à l'italienne" et à l'établissement d'un label « comédie à l'italienne » alors distribué allègrement et parfois abusivement. En particulier, une tentation forte, à propos de ce film de Pietro Germi, serait d'en effectuer une lecture rétrospective, à la lumière de ses comédies à venir, et donc de surévaluer l'importance de la dimension comique du film suggérée par cette mention « à l'italienne ». Malgré quelques instants incisifs ou burlesques autant que brefs, "Un maledetto imbroglio" n'est pas du tout un film drôle, et ce serait probablement de l'excès de zèle cinéphile que de voir une continuité flagrante, sur ce point précis, entre ce film et le reste de la carrière de Germi. Insistons donc sur « Un maledetto imbroglio », qu'on pourrait traduire littéralement par « Maudite embrouille », qui suggère mieux deux des dimensions prépondérantes de cette enquête : son aspect laborieux, inextricable, mais aussi l'ignominie de ce qu'elle cache, l'horreur de ce qu'elle finira par révéler.

Vu dans la salle Ledoux en septembre 2014 une copie sous-titrée bilingue en très bon état (à peine quelques griffes.)

8

2. The Sicilian Clan (1969)

GP | 122 min | Crime, Drama

An ambitious young mobster plans an elaborate diamond heist while seducing the daughter of a ruthless mob patriarch as a determined police commissioner closes in on all of them.

Director: Henri Verneuil | Stars: Jean Gabin, Alain Delon, Lino Ventura, Irina Demick

Votes: 9,161 | Gross: $3.00M

Budget important.

Entre western spaghetti et poliziotteschi.

Gabin-Delon (jeune, peut-être dans son meilleur rôle)-Ventura. Paris-Rome-New York. Mise en scène remarquablement précise et fluide. Suspense-Humour-Rebondissements Annonce le cinéma de Quentin Tarantino, en moins bavard.

Très belle photographie de Henri Decaë ("Bob le flambeur" en 1956, "Ascenseur pour l'échafaud" et "Le beau Serge" en 1958, "Les cousins" et "Les quatre cents coups" en 1959, "Plein soleil" et "Les bonnes femmes" en 1960, "Léon Morin, prêtre" en 1961, "Les dimanches de Ville d'Avray" en 1962, "L'aîné des Ferchaux" en 1963, "Le corniaud" en 1965, "Le samouraï" en 1967, "Le cercle rouge" en 1970, "Jo" en 1971, "Les aventures de Rabbi Jacob" en 1973, "Mort d'un pourri en 1977, "Flic ou voyou" en 1979, "Inspecteur la Bavure" en 1980, "Le professionnel" en 1981, "La vengeance du serpent à plumes" en 1984.) . Jolie utilisation des couleurs. Grand soin des décors pop : DS rouge, mobilier design très orange, flippers, jouets, architecture internationale, etc.

Excellente musique d'Ennio Morricone (avec guimbarde.) Un peu de fesse, mais relativement utile au scénario. C'est lié à l'époque. On n'aurait jamais osé ça dix ans plus tôt. Et on n'ose plus ça depuis longtemps dans une grosse production populaire française.

Quelques (grosses) invraisemblances, c'est dommage ; mais c'est un -excellent- divertissement.

Vu à la télévision dans les années '80. Revu une copie d'origine sans doute flamande (car italien et anglais seulement sous-titré en néerlandais) aux couleurs légèrement délavées, dans la salle Ledoux, en février 2015. Revu au même endroit en août 2022 la même copie dont l'état s'est entre-temps dégradé. Elle a viré rose foncé brunâtre. Certaines nuances sont totalement perdues. Conservée dans une pièce trop chaude ?

petit 10, que je confirme sept ans et demi plus tard.

3. Angel's Leap (1971)

95 min | Crime, Drama

The electoral battle is raging in Marseilles. The Corsican Clan, under the rule of the Orsini family, is being challenged by the next generation, younger gangsters who support the ... See full summary »

Director: Yves Boisset | Stars: Jean Yanne, Senta Berger, Sterling Hayden, Raymond Pellegrin

Votes: 297

Jamais vu.

À découvrir !

4. Caliber 9 (1972)

Not Rated | 88 min | Action, Crime, Thriller

A former gangster is forced to resume his old lifestyle when his violent, jealous ex-colleagues and the police believe that he knows the location of a stolen cache of $300,000.

Director: Fernando Di Leo | Stars: Gastone Moschin, Barbara Bouchet, Mario Adorf, Frank Wolff

Votes: 4,718

Considéré comme le chef-d'œuvre de Fernando Di Leo, il s'agit d'un polar à la Melville qui utilise les mêmes ambiances, les mêmes couleurs froides, une magnifique photographie monumentale, des décors hyper-early-1970s, le même genre de musiques)... Ici dans un Milan blafard.

Néanmoins quelques différences grand-guignolesques qui piquent aux yeux comme l'un ou l'autre acteur semblant sorti d'une comédie érotique italienne pipi-caca et des bruits de bagarres à la Tex Avery.

Vu vers 2006 (?) et revu en janvier 2016 dans la salle Ledoux.

Je confirme le 9.

5. The Italian Connection (1972)

R | 95 min | Action, Crime, Thriller

A Milanese pimp is pursued by - and then pursues - a pair of New York hitmen and the gangsters who framed him for stealing a shipment of heroin.

Director: Fernando Di Leo | Stars: Mario Adorf, Henry Silva, Woody Strode, Adolfo Celi

Votes: 2,862

Vu vers 2007 peut-être au Shell ?

Avais coté 9, mais semble un peu moins intéressant que "Milan calibre 9" sorti six mois plus tôt.

6. The Master Touch (1972)

PG | 112 min | Action, Crime, Drama

A just released from prison professional thief decides to do one last high-risk heist, which could settle him for life or land him behind bars again.

Director: Michele Lupo | Stars: Kirk Douglas, Giuliano Gemma, Florinda Bolkan, Wolfgang Preiss

Votes: 694

Un film de cambriolage, de l'époque du grindhouse italien (mais contenant plutôt peu de sexe ou de violence), plein de charmes.

"Un homme à respecter" se situe entre le meilleur du tragique de Jean-Pierre Melville et deux films pop avec Jean Gabin : "Le pacha" (1968) de Georges Lautner et "Le clan des Siciliens" (1969) de Henri Verneuil. Avec une touche épicée de grotesque grand-guignol italien.

Il s'agit surtout d'un divertissement divertissant (ce qui n'est pas si fréquent) et cool qui utilise fort joliment des décors naturels, comme un cirque, un bowling et surtout les rues poussiéreuses du pittoresque Hambourg de l'époque. Une impressionnante poursuite de voitures, aux généreuses cocasses cascades improbables (par l'orfèvre de la discipline Rémy Julienne), est à marquer dans les annales. Cette surenchère créative de tôle froissée atteint les sommets de la catégorie. Je n'ai pas noté de DS, mais une Coccinelle. De beaux plans d'architecture de style international ou brutaliste, infiniment plus cinégéniques que l'affreuse postmoderne qui les remplacées. Certains lieux m'ont rappelé le splendide étage "- 8" (dédié aux années 1970 et '80) du Musée d'art moderne de Bruxelles, bijou de Roger Bastin, qui a été lamentablement détruit en 2011, alors qu'il était gratuit jusqu'il y a une vingtaine d'années. J'aimais tant m'y promener.

Les couloirs de la compagnie d'assurance convoitée ressemblent curieusement à ceux du vaisseau des rebelles au début de "La guerre des étoiles". En outre, l'étalonnage et la technique générale des deux films (je parle évidemment de la version originale de "Star Wars", celle de 1977), pourtant a priori très éloignés, sont fort proches. Quant à la salle des coffres, elle semble provenir de "2001, l'Odyssée de l'espace" (1968). L'utilisation des couleurs est intelligemment réfléchie, avec par exemples quelques éléments saturés, comme un gyrophare, sur un paysage presque noir et blanc, par exemple un monticule de charbon ou le grisâtre port de Hambourg (cela s'appelle le « contraste de quantité », bien compris par Jacques Tati.) La photographie précise de Tonino Delli Colli (chef op de Pasolini notamment sur "L'évangile selon saint Matthieu" en 1964, il a remplacé le grand Massimo Dallamano chez Sergio Leone) est très soignée.

Quelques notes d'humour fin.

Avec la star hollywoodienne vieillissante Kirk Douglas ("Ulysse", "Van Gogh", "Spartacus" etc.), parfait, Florinda Bolkan ("Le venin de la peur" en 1971, un des meilleurs gialli ; "La longue nuit de l'exorcisme" en 1972, les deux réalisés par le maître du macabre Lucio Fulci. Et "Flavia la défroquée", un des meilleurs nonnesploitation, en 1974), le beau gosse italien Giuliano Gemma ("Un vrai crime d'amour" de Luigi Comencini en 1974 ; "Un homme à genoux" de Damiano Damiani en 1979 ; "Ténèbres" de Dario Argento en 1982) et dans un second rôle Wolfgang Preiss (le Dr. Mabuse des sixties.)

La musique d'Ennio Morricone, dans sa bonne moyenne, accompagne idéalement. Avec aussi une chanson pop, à la Beatles. Et du Mozart.

Placement de produit répété pour la marque de cigarettes la plus connue.

Vu en juillet 2022 une copie belge (version originale anglaise -tous les acteurs parlent anglais- sous-titrée bilingue) très rarement projetée, que le projectionniste B. estimait en mauvais état, peut-être impossible à projeter, mais qui s'est finalement révélée sans dégât visible, hormis une saute ou deux et quelques petites griffes d'usure. Les couleurs sont bien conservées. Aucun problème de son. Par contre, le rapport rectangulaire allongé aurait mérité un plus large écran que celui, minable, de la salle Plateau.

10

7. The Boss (1973)

R | 100 min | Action, Crime, Thriller

A hitman finds himself embroiled in the middle of a Mafia war between the Sicilians and the Calabrians.

Director: Fernando Di Leo | Stars: Henry Silva, Richard Conte, Gianni Garko, Antonia Santilli

Votes: 2,342

Semble être un des meilleurs films du genre et je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu.

8. High Crime (1973)

R | 103 min | Crime, Drama, Thriller

A righteous police inspector matches wits with a powerful Italian drug ring, all while key suspects and those closest to him begin to die in more-or-less equal measure.

Director: Enzo G. Castellari | Stars: Franco Nero, Fernando Rey, James Whitmore, Delia Boccardo

Votes: 1,113

Vu lors d'un vendredi bis vers 2006, programmé par Bruno Forzani. J'avais alors voté 8.

Revu dans la salle Ledoux en juin 2015 la même copie d'origine en anglais sous-titré bilingue, un peu usée, avec deux ou trois sautes plus ou moins gênantes.

Ce ripoff plus brut, sauvage et un peu plus violent de "French Connection" (1971) et de "Dirty Harry" (fin 1971), et avec des éléments de "The Godfather" (début 1972), frustre aux deux-tiers par un scénario semblant confus, compliqué (rivalité entre deux bandes, avec des agents doubles. Il faut absolument redoubler d'attention et retenir les prénoms des personnages). Cela devient alors bavard et soporifique (surtout si le spectateur manque de sommeil) et les acteurs surjouent, ce qui finit par irriter. Mais "La police poursuit la loi absout"/"High Crime"/"Le Témoin à abattre"/"Marseilles Connection" offre une magnifique longue scène d'introduction (poursuite de voitures sans dialogue), une mise en scène utilisant magistralement les divers décors (dont les ports de Marseille et Gênes), les couleurs, une ambiance seventies dans la musique et les accessoires (jouets, DS, etc.)

Avec Franco Nero inégal et un tout bon Fernando Rey.

Mérite un 9 et d'être revu après avoir très bien dormi.

The film was Castellari's first poliziottesco film, and it was followed by films such as "Street Law" ("Il cittadino si ribella", 1974), "The Big Racket" ("Il grande racket", 1976) and "The Heroin Busters" ("La via della droga", 1977).

"The Big Racket" ("Il grande racket", 1976) sera plus pulp/B.D., over-the-top, mais encore plus stylisé.

Avec Franco Nero et un important second rôle pour Fernando Rey. La mise en scène monumentale et graphique annonce "The Big Racket" (1976). L'argument se résume à "Dirty Harry" contre la "French Connection", version dure. Il anticipe "French Connection 2". Malheureusement le scénario devient vite confus, compliqué, avec notamment trop de personnages, et l'attention du spectateur se relâche. Je l'ai vu trois fois et n'ai toujours rien compris. De surcroît, l'action est située à Marseille et Gènes, deux villes portuaires méditerranéennes difficiles à distinguer et il est difficile de se situer. On ne sent pas du tout les déplacements. Les couleurs sont jolies. Et il y a une ambiance de l'époque et des poursuites de voiture dans la bonne moyenne. Remarquable musique des frères Guido and Maurizio De Angelis. Bonne photographie de Alejandro Ulloa. Vu au Shell vers 2007 et m'étais endormi, revu dans la salle Ledoux en juin 2015 et revu au Nova en mars 2018. Malheureusement, une fois de plus, je n'étais pas assez reposé.

Avais déjà noté "9" et confirme le 9.

9. Almost Human (1974)

R | 99 min | Crime, Drama, Thriller

A small-time homicidal maniac kidnaps a young heiress, prompting a cop to pursue him before he can kill the girl once the hefty ransom is paid.

Director: Umberto Lenzi | Stars: Tomas Milian, Henry Silva, Laura Belli, Gino Santercole

Votes: 2,908

Vu en DVD sur mon MacBook Pro au printemps 2012.

9

10. The Tough Ones (1976)

R | 95 min | Action, Crime, Drama

A tough, rule-bending cop pursues a maniacal, trigger-happy hunchback, a one-handed bank robber and their cronies in an effort to bring Rome's most powerful crime lord to justice.

Director: Umberto Lenzi | Stars: Maurizio Merli, Arthur Kennedy, Giampiero Albertini, Ivan Rassimov

Votes: 1,707

Vu début 2012 au Nova en copie pellicule cinemascope d'époque version US (remontée irrespectueusement selon le réalisateur présent... À quel degré ?) en VO anglais non-sous-titré. J'ai mis 7+1 à cause du manque de sous-titre et +1 à cause de la version qui n'est pas la bonne. Sinon ça méritait un gros 7 ou un petit 8. À revoir donc avec des sous-titres dans une copie plus respectueuse de l'auteur.

11. Live Like a Cop, Die Like a Man (1976)

Not Rated | 94 min | Action, Crime, Drama

Fred and Tony are members of an elite 'special squad' of police in Rome, Italy, who are licenced-to-kill, undercover cops who thrive on living dangerously.

Director: Ruggero Deodato | Stars: Marc Porel, Ray Lovelock, Adolfo Celi, Franco Citti

Votes: 1,649

Vu au Nova début 2012 en DVD. Ruggero Deodato a réalisé le néo polar "Live Like a Cop, Die Like a Man" à une époque où les films policiers détonants maintenaient les salles italiennes plus que pleines. Considéré par beaucoup comme un des meilleurs films du genre, il démarre en force avec une course poursuite, plus que légendaire, filmée sans autorisation en pleine heure de pointe à Rome. Deux jeunes acteurs - Ray Lovelock ("The Living Dead at the Manchester Morgue") et Marc Porel ("Don’t Torture a Duckling") - incarnent des ripoux véreux, machistes, sexistes et nihilistes, qui n’hésitent pas à user de leur droit de tuer, au nom de la loi. Au final : un duo kitschy comique et une série incessante de scènes d’action ridiculement ultra violentes. Pure fun !

8

12. Violent Naples (1976)

95 min | Action, Crime, Thriller

An uncompromising cop gets transferred to Naples on account of this city's atrocious crime levels. His no-hold-barred police methods are considered to be the perfect anti-dote.

Director: Umberto Lenzi | Stars: Maurizio Merli, John Saxon, Barry Sullivan, Elio Zamuto

Votes: 1,138

8

13. The Big Racket (1976)

Not Rated | 104 min | Action, Crime, Drama

Nico Palmieri is a police inspector who battles against hoodlums terrorising a sleepy Italian village, extorting cash from the locals.

Director: Enzo G. Castellari | Stars: Fabio Testi, Vincent Gardenia, Renzo Palmer, Orso Maria Guerrini

Votes: 1,600

Vu au Shell vers 2007 et dans la salle Plateau en décembre 2013 en 35mm v.o. anglaise sous-titrée français d'époque.

À ma connaissance le meilleur film du genre, magnifié par une mise en scène stylisée (compositions, couleurs, lumières, ...) et une musique rock-psyché dynamique et envoutante.

Le sujet est proche des meilleurs "Dirty Harry" (ce film est pourtant sorti plusieurs mois avant le troisième). Ce quasi-ripoff est bien sûr plus violent, plus outrancier, presque grand-guignol. Une touche de kung-fu à la mode à l'époque.

Utilisation inspirée des décors.

Le scénario, très pulp/B.D., est over-the-top et plein d'invraisemblances. Du placement de produit pour Marlboro.

9+1(si vu en copie d'origine)

14. The Squeeze (1977)

R | 104 min | Crime, Drama, Thriller

A dangerous, violent gang kidnaps a woman and her daughter to extort some money from her rich husband. He and her down-on-his-luck ex-cop ex-husband decide to deal with the kidnappers themselves.

Director: Michael Apted | Stars: Stacy Keach, David Hemmings, Edward Fox, Stephen Boyd

Votes: 849

Efficace rude film de genre anglais dans la lignée de "Get Carter/La loi du milieu" (1971) de Mike Hodges, filmé dans Londres, proche des poliziotteschi italiens de la même époque et des Dirty Harry des seventies (beaucoup de Noirs, quartiers populaires, rues sales, décors miteux, clochards alcoolos, etc.) La mise en scène rappelle celle de Don Siegel.

Le film a également un petit air de polar français, l'acteur principal faisant penser à Patrick Dewaere.

Ce thriller est particulièrement rugueux, violent, avec une dose de sexe cru, cynisme et sadisme. Quelques scènes malsaines. Musique de rock electro progressif composée par le trop méconnu David Hentschel.

J'ai noté quelques invraisemblances comme un alcoolo qui ne prend aucun soin de lui et séduit quand même une plus jeune au corps parfait, le même qui se fait affreusement tabasser et qui est quand même en forme le lendemain et encore le même qui n'a besoin que d'un massage au sauna pour se rétablir d'une très grosse cuite. Mais bon, c'est le "héros" de ce film de genre. Tout n'est pas crédible, cela reste un film de genre.

Un des rôles principaux est tenu par David Hemmings dix ans après "Blow Up". Le cinéaste semble avoir réalisé des films intéressants en Angleterre comme "The Triple Echo" en 1972 ou "Stardust" en 1974, mais s'est égaré aux États-Unis par la suite ("Nashville Lady" en 1980, "Gorilles dans la brume" en 1988, "Le monde ne suffit pas", un des pires James Bond en 1999 -qui a aussi pour décor important la Tamise à Londres-, etc.)

Un film injustement sous-estimé.

Vu la (sans doute) unique copie belge en très bon état, dans la salle Ledoux en mars 2014.

9

15. Inkaar (1977)

135 min | Crime, Drama, Mystery

A police detective helps a wealthy shoe company owner search for the young son of the owner's chaufeur whom was kidnapped by a disgruntled ex-employee and his gang for a large ransom.

Director: Raj N. Sippy | Stars: Vinod Khanna, Vidya Sinha, Shreeram Lagoo, Sadhu Meher

Votes: 256

Du gros bis indien, entre Guru Dutt (c'est un autre Guru Dutt qui a monté ce film-ci, le cinéaste s'étant suicidé en 1964, à l'âge de 39 ans), le clip de "L'été indien" de Joe Dassin et le western spaghetti/poliziotteschi. Il y a notamment l'usage abusif du zoom. Un policier ajouté au scénario original est fortement inspiré par "L'inspecteur Harry" (1971) de Don Siegel.

C'est hystérique, kitsch, puissant comme du cinéma expérimental. La musique est psychédélique, jazz, funk avec d'importantes notes orientales. Il n'y a que trois ou quatre chansons chorégraphiées. Le spectateur est dépaysé par les splendides paysages exotiques, des environs de Bombay.

Ce remake bollywoodien de "Entre le ciel et l'enfer" (1963 ; mon Kurosawa préféré) dure une demi-heure de trop. Le spectateur finit par être lassé par les bagarres à répétition, qui défient les lois de la physique. Le prévisible énorme happy-end est particulièrement irritant, écœurant.

"Inkaar" est néanmoins plus sordide, morose et désabusé, authentique (avec ses décors miteux), que la moyenne des productions bollydiennes, d'habitude plus glamour (même si ici une histoire d'amour, que je ne trouve pas inutile, a été ajoutée au scénario original.)

Découvert dans la salle Plateau une surprenante copie égyptienne d'époque, sous-titrée en arabe et français, en très bon état. Je me demande comment elle s'est retrouvée chez les Flamoutchs de la Cinematok.

gros 8



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