Baouuum

Si T2 est une bouse, entre autres à cause d’un Begbie trop intense, de flashback clichés ou encore d’une modernité trop ancrée, T1 est un petit chef d’oeuvre.

Une courses de fond pendant laquelle Mark Renton, Sick Boy et Spud présentent un Edimbourg des années 90 comme l’amorce du nouveau monde. Entre shoot d’héro, crasse ambiante, époque révolue, addiction dans son état le plus pur, amitiés toxiques et trahison.

Toujours un kiff de revoir le jeu d’un Ewan McGregor survolté, dans la vingtaine. Après chaque visionnage, j’ai envie de m’acheter un crop-top, de me faire tatouer « Je choisi la vie » et de plonger mes cheveux dans un seau de white spirit.

Bonus, la tracklist est pépite.

Le seul film de Gaspar Noé que j’ai vu. Un rail prodigieux sur la mort et l’errance, aussi dérangeant que fascinant.

Pour l’anecdote, j’avais dû couper le film pendant l’interminable agonie du protagoniste principal, dans les chiottes. C’était mon premier visionnage et j’avais décidé de passer la bobine à une soirée arrosée. L’atmosphère était si pesante que tout était moite autour de nous. Un sentiment très étrange qui m’a longtemps rebuté quant à l’idée de me replonger dans ce Noé de haute voltige. Cependant, je me suis laissé happer au second visionnage, durement mais intensément.

Une oeuvre difficile, qui ne laisse pas indifférent.

S’il imite les trends les plus absurdes d’Instagram, Jared Leto reste avant tout un excellentissime acteur. Pour autant, Mr. Nobody ne le mettra pas sur un piédestal et c’est sans doute pour le mieux. Puisque le casting présenté est vraiment chouette et très bien orchestré.

Monsieur Personne est un mélange de bons et mauvais épices. Entre une bande son vraiment trop mainstream et un récit qui tente de brouiller les pistes de manière abusive et parfois maladroite, les messages véhiculés restent puissants. Entre autres : « Le chemin qu'on empreinte est toujours le bon chemin. Tout aurait pu être n'importe quoi d'autre, Et cela aurait eu tout autant de sens. ». C’est joli, non ?

Matthew McConaughey dans toute sa splendeur ! Délesté de 20kg pour jouer Ron Woodroof, il offre une interprétation tendre et ferme à la fois.

Dallas Buyers Club est un chouette film qui met le doigt où ça fait mal (emprise des BigPharma sur la FDA, homophobie ambiante, détresse des patients séropositifs) et ça fait du bien. Nous suivons un cow-boy bien burné qui a recourt à des traitements alternatifs non officiels, face au mur incarné par le corps médical de l’époque.

Tiré d’une histoire vraie, DBC offre un regard critique sur la société américaine des années 80. Et pour l’anecdote, je ne m’étais même pas rendu compte que Rayon était incarnée par Jared Leto hehe.

La petite bombe de Laura Poitras. Je ne me lasserai jamais de ce doc incroyable, ni du discours de Snowden qui présente tant bien que mal le scandale d'espionnage mondial de la NSA. Tant bien que mal car l’effet n’a surement pas été celui escompté. Peut-être que des draps noir auraient changé la donne !

Mais tout de même, un lanceur d’alerte hors du commun qui s’attaque à des pratiques de surveillance illégales auxquelles il a eu l’occasion d’assister, eh bien c'est peu banal. Et surtout ça devrait nous donner envie de fermer tous nos appareils électroniques pour de bon. Enfin, si vos informations personnelles et votre liberté comptent pour vous.

Edward, si tu lis ce commentaire, sache que je t’aime et qu’un jour j’achèterai un tee-shirt avec ta tête dessus. Sauf si la NSA fait exploser mon ordi au moment de l’achat.

Ah et au fait, fuyez devant le film avec Joseph Gordon-Levitt. Aussi bon acteur soit-il, c'est une caricature, un James Bond 2.0 qui sent le navet.

Au-delà de son esthétique visuelle sans égal et de sa musique envoûtante, Iris offre un récit intrigant qui mêle science-fiction, mystère et exploration.

Porteuse de réflexions profondes, cette oeuvre du duo parisien est unique et rend honneur à un album que j'ai adoré. Ayant assisté au concert à l'Accor Hotel Arena, j'ai adoré re-découvrir l'album sous une forme alors inattendue, au cinéma.

La DA est exigeante, à l'image de ce que fait Justice depuis des années maintenant. Dommage que la politique merch de Justice/Ed Banger vienne entacher l'oeuvre. Impossible de trouver une version bluray puisque tout sort en édition limitée.

Une bobine riche en rebondissements qui offre une plongée fascinante dans le monde sombre et complexe du crime organisé britannique.

L'histoire tourne autour de Mickey Pearson, un baron de la drogue américain qui dirige un empire prospère à Londres. Lorsqu'il décide de se retirer des affaires, il déclenche une série d'événements qui mettent en péril son empire et déclenchent une guerre impitoyable entre les gangs rivaux, les investisseurs étrangers et les détectives corrompus.

J'ai adoré le revoir pour la 5ème fois. L'intrigue est sympatoche, et que dire de ce casting, Hugh Grant, Colin Farrell, Matthew McConaughey et un Charlie Hunnam au top de sa forme. Le tout sous l'écriture salée de Guy Ritchie, dans un style caractéristique qui mélange humour caustique et monde criminel.

Une bonne petite comédie policière qui explore les thèmes de la corruption, de l'amitié et de la rédemption. La potacherie offre un regard satirique sur le milieu policier et nous plonge dans l'univers loufoque et parfois sombre de ces ripoux attachants.

Le genre de bobine qui donne envie de se déboucher un bon vin de table à chaque fois que ça quille dans le scénar. Et la BO ? Bah c'est de la bonne, chef.

Bref, j'aurais presque aimé vagabonder dans le vieux Paris avec René et François. Encore plus quand le jeu de dupes commence.

Un bijou cinématographique qui révèle une facette peu explorée de l'immense talent de Jean Gabin. Dans ce film touchant et subtil, il incarne avec maestria un personnage à la fois vulnérable et charismatique, captivant instantanément le public.

Et quel plaisir de retrouver le sourire gingival de Fernand Contandin, qu'on a le temps de capter tout au long de la bobine.

Quant au scénar, rien de transcendant. Toutefois, la place laissée aux légendes est géniale. "Mômaaan, j'ai soif ! Mômaaan, tu dors ? Dis, tu dors ?".

Un véritable festin comique, mêlant jeux de mots, gags visuels et situations loufoques. Les personnages excentriques et les situations absurdes ne cessent de surprendre, offrant un voyage hilarant dans le temps et l'espace.

La scène dans la homo discothecus est juste délicieuse ! Un quiproquo à la limite du running gag, entre l'immense Coluche et l'excellent Michel Serrault. On regrette presque la fin de cette ronde délirante.

Bref, longue vie à cette comédie sympatoche et déjantée.

Un regard brut et réaliste sur la vie dans les banlieues françaises des années 90, qui met en lumière les défis et les réalités auxquels font face les jeunes habitants. Le film capte une ambiance authentique et dépeint les relations complexes entre les personnages, reflétant les tensions sociales de l'époque.

Cependant, malgré son intention louable de représenter la réalité des quartiers défavorisés, le film peut parfois sombrer dans la stéréotypisation et le sensationnalisme. Les situations dramatiques semblent parfois exagérées, ce qui peut créer un certain éloignement vis-à-vis de l'authenticité qu'il cherche à transmettre.

En somme, un film qui cherche à explorer des problématiques sociales importantes, mais qui souffre parfois d'une exécution inégale.

La bobine nous plonge dans une ambiance envoûtante et trouble, où la chaleur de l'été contraste avec les émotions tumultueuses des personnages.

L'atmosphère sensuelle et l'idylle apparente cachent des secrets et des manipulations qui remettent en question la véritable nature des relations présentées. Les enjeux montent à mesure que Chris se retrouve piégée dans un tourbillon d'émotions et de désirs.

Un joli bordel malaisant, parfois (souvent ?), entre sensualité et obsessions malsaines.

Un film qui promettait une comédie audacieuse et déjantée... Et pourtant...

Dès les premières minutes, on est frappé par un manque flagrant de cohérence narrative, avec un enchevêtrement de sketches plus ou moins liés entre eux. Si l'intention était de créer un patchwork humoristique, le résultat final est plutôt chaotique et déroutant.

Malgré quelques moments épars qui pourraient arracher un sourire, le film ne parvient pas à justifier son concept désordonné et sa tonalité réchauffée.

La trilogie marseillaise... Quelle merveille... Je ne saurais lequel des trois films est mon préféré...

Une peinture vibrante de la vie marseillaise, capturant à la fois les éléments pittoresques du port et les dilemmes humains universels.

La trilogie met en lumière les rêves individuels en contraste avec les attachements familiaux et communautaires, offrant ainsi une expérience cinématographique à la fois chaleureuse et mélancolique.

Bref, une ode à la vie portuaire marseillaise et à ses personnages hauts en couleur. Je ne me lasserai jamais de les rembobiner. "Marius ? Oh !".

Une comédie potache avec un concept intéressant : un protagoniste incroyablement timide essaie de surmonter ses peurs sociales.

Malheureusement, malgré son potentiel, le film ne parvient pas à pleinement capitaliser sur cette idée. Les rebondissements sont souvent télégraphiés et manquent d'originalité.

Bon... Pierre Richard parvient tout de même à offrir quelques moments drôles et touchants. Et son duo avec Aldo Maccione reste sympatoche malgré tout.

Lino Ventura, Alain Delon et Jean Gabin. Rien que ça.

Un classique du cinéma français qui présente un mélange d'action, de drame familial et de trahison. Une bobine qui mérite d'être vue pour ses performances mémorables et son histoire captivante. Même si pour ma part, je m'attendais à du plus grandiose.

Et la BO... La musique envoûtante d'Ennio Morricone ajoute une dimension supplémentaire à l'atmosphère du film. Et avec ce casting il fallait le faire.

La performance de Christian Bale dans le rôle de Patrick Bateman est impressionnante. Sa capacité à passer d'un personnage charmant et superficiel à un tueur sadique est à la fois fascinante et troublante.

Violence extrême et ton satirique. Le mélange peut laisser perplexe. Le film aborde la superficialité de la société des années 1980 de manière mordante et critique, par le biais d'un protagoniste immoral et dénué d'empathie.

Bref, mérite d'être vu pour son audace artistique. Bale capture parfaitement l'essence de ce personnage complexe et dérangeant.

Je n'ai pas vu le premier, mais dans ce second opus le scénario est chaotique et absurde. L'intrigue, qui implique des piranhas génétiquement modifiés capables de voler, est tout simplement ridicule et difficile à prendre au sérieux. Les dialogues sont mal écrits et les personnages sont plats, sans développement ni profondeur. Il est difficile de s'investir émotionnellement dans le sort de quiconque dans ce film.

Les effets spéciaux sont également lamentables, même pour l'époque. Les piranhas volants ressemblent à des marionnettes en plastique bon marché, ce qui rend les scènes d'attaque plus que risibles.

Réalisation terne, manque absolu de tension et de terreur. Même fonsdé, je n'oserai m'y pencher de nouveau.

Une critique incisive et bien réalisée des stratagèmes politiques des hautes instances. À travers une mise en scène habile et des performances convaincantes, le film expose les coulisses du pouvoir et dénonce les tactiques manipulatrices des figures politiques clés de l'administration Bush.

Bien que le film réussisse à capturer l'essence des intrigues politiques et à offrir une réflexion pertinente sur le fonctionnement du système, certains traits des personnages semblent parfois trop américanisés, voire exagérés. Cette hyperbole peut parfois rendre les personnages moins crédibles pour un public plus large, limitant ainsi l'impact global du message du film. Malgré cela, le film reste une œuvre puissante qui mérite d'être vue pour sa vision acérée de la politique contemporaine.

Le film aborde avec succès les travers et les excès de cette industrie, mettant en lumière la superficialité et la manipulation inhérentes à la société de consommation.

Malgré le jeu d'acteur exceptionnel de Jean Dujardin, le film adopte un ton trop "grand public". Ce qui diminue l'impact du message. Les transitions sont trop faciles, et la satire est parfois trop accentuée (fantasmée ?), perdant ainsi en subtilité. De plus, les clins d'œil fréquents à Beigbeder avec une affiliation récurrente avec le personnage d'Octave est ringarde. Dommage.

Bien que le film soit divertissant, il n'atteint pas tout à fait la profondeur et la complexité du livre original.

Une bobine qui se démarque par son scénario bien ciselé et son rythme effréné. Une profondeur rarement vue au cinéma.

C'est un tourbillon d'événements et d'émotions (j'ai dû chialer 2 fois). Les thématiques abordées sont d'une grande profondeur et traitent des questionnements essentiels sur l'identité, le rapport à l'autre, les regrets et la recherche de sens dans nos vies.

Des sujets universels qui sont explorés avec une sensibilité et une intelligence qui claquent sa mère.